Message de la lumière :
• Atomes et lumière
• Les prémices
• La controverse
• Naissance d'une science
• Les types spectraux
• Rayonnement électromagnétique
• Le corps noir
La théorie aristotélicienne (ARISTOTE, 384 à 322 av. J.-C.) de la couleur, modèle dominant qui fera autorité jusqu'à la Renaissance, assimile la couleur à la luminosité. Elles semblent effectivement « naître » avec la lumière du jour et disparaître avec elle. Bornes extrêmes de la palette, le blanc et le noir sont considérés comme des couleurs à part entière, leur subtile mélange donnant naissance à toutes les autres teintes. L'éventail des couleurs va donc du blanc au noir en passant par le jaune, le rouge et le bleu.
Classement des couleurs avant le XVIIe siècle.
Pour notre perception actuelle des couleurs, également le fruit d'une évolution culturelle, la juxtaposition du rouge et du vert semble anachronique. Pour les « coloristes médiévaux » ce contraste est jugé faible.
Il existe une différence fondamentale entre la couleur d'un faisceau de lumière colorée et celle d'une peinture, encre... La colorisation d'une lumière se fait de façon additive, elle est la somme de l'addition de teintes ; le blanc étant leur addition totale. En revanche, une peinture ne restitue qu'une partie des couleurs et en absorbe d'autres, la somme des couleurs donne du noir ; la synthèse des couleurs par pigmentation est soustractive.
Mélanges additifs et soustractifs des couleurs.
Il faut attendre le jésuite italien Francesco Maria GRIMALDI (1618 - 1663) pour découvrir le phénomène de diffraction de la lumière.