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Nicolas Louis de Lacaille (Ardennes, 15 mars 1713 - 21 mars 1762)
Portrait de Nicolas Louis de Lacaille Est l'un des principaux astronomes français du XVIIIème siècle.
En 1736, il devient l'élève de l'astronome Cassini Giovanni Domenico ; il effectue ses premières observations astronomiques en mai 1737
Il effectue une longue mission dans l'hémisphère austral, d'octobre 1750 à juin 1754, où il est envoyé pour mesurer l'arc du méridien.Après avoir construit un observatoire astronomique au Cap (Afrique du Sud), il effectue en revanche un nombre impressionnant d'observations astronomiques.
Il nomme 14 des 88 constellations et en renomme une qui est la Mouche (Musca, Mus). Elle est proche de la Croix du Sud

LAGRANGE Joseph Louis, comte de (Turin, 1736 - Paris, 1813)
Portrait de Joseph-Louis LAGRANGE Prédestiné à une carrière juridique, Giuseppe Luigi LAGRANGIA commence par enseigner les mathématiques à l'École d'artillerie de sa ville natale dès 1756.
Deux ans plus tard, il crée avec ses élèves une société scientifique qui deviendra la future Académie des sciences de Turin.
En 1766, il succède à Leonhard EULER (1707 - 1783) à l'Académie de Frédéric II à Berlin et intègre celle de Paris en 1772. Sur l'invitation de Louis XVI, en 1787, il rejoint définitivement la France et s'y fixe jusqu'à son décès en 1813. Son corps sera plus tard transféré au Panthéon.
Élu président de la commission chargée de l'établissement du nouveau système des poids et mesures, il dispense ses cours à l'École normale et Polytechnique. Mathématicien et astronome, il crée la géométrie analytique et étudie les mouvements planétaires. Il démontre, en 1772, l'existence des points d'équilibres gravitationnels qui portent son nom : les « points de Lagrange ».
Les restes d'une plaine close lunaire d'un diamètre de 100 km lui sont dédiés (33.2 °S - 72.0 °O) ainsi que l'astéroïde n° 1006.
Latitude
Dans le système de coordonnées géographiques, écart angulaire d'un point de la sphère terrestre mesuré depuis le plan équatorial. Il se mesure de 0° à 90°, positivement au Nord et négativement au Sud. Il peut aussi s'exprimer sans signe en latitude Nord ou Sud.
La latitude du lieu donne la valeur de la hauteur du pôle en ce lieu.
LEAVITT Henrietta Swan (Lancaster, Massachusetts, 1868 - Cambridge, Massachusetts, 1921)
Portrait de Henrietta-Swan LEAVITT C'est en 1912, alors qu'elle travaillait à l'observatoire de Harvard sur les étoiles variables des Nuages de Magellan, que Henrietta Swan LEAVITT remarqua une étonnante relation entre la magnitude absolue et la période de variation de luminosité des céphéïdes.
Cette découverte se révèle fondamentale pour l'astrophysique. Après étalonnage de ces variations à l'aide de quelques parallaxes, il est devenu possible de les utiliser pour la mesure des distances par comparaison entre magnitude absolue et magnitude apparente.
Outre cette découverte capitale, il faut également mettre à son actif l'identification de plus de 2 400 étoiles variables, 4 novæ et quelques astéroïdes. Le n° 5383 lui est dédié.
Joseph Jérôme Lefrançois de Lalande (11 juillet 1732 Bourg-en-Bresse (France) - 4 avril 1807 Paris (France)
Portrait de Jérôme Lefrançois de Lalande S'étant consacré à l'étude des planètes du système solaire, il publie en 1759 une édition corrigée des tables d'Edmond Halley, à laquelle il ajoute une histoire de la comète de Halley qui est observable cette année-là. Avec l'aide d'Alexis Clairaut et de Nicole-Reine Lepaute, il en calcule la date de retour et les éléments orbitaux.
Il a donné près de 250 articles sur l'astronomie, les mesures et la franc-maçonnerie à l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert.
Lalande a participé à la création du Calendrier républicain.
Lalande contribue grandement à populariser l'astronomie. Il fait paraître de 1789 à 1798 son Histoire céleste française où il décrit 50 000 étoiles. Il est également l'auteur d'une chronique des sciences de son époque (deux volumes, Bibliographie astronomique, 1804). Il fonde, en 1802, un prix destiné à récompenser l'œuvre d'astronomes, le prix Lalande.
Pierre Charles Le Monnier (20 novembre 1715 Paris - 3 avril 1799 Bayeux)
Portrait de Pierre Charles Le Monnier C'est un astronome français à qui l'on doit d'importants travaux à la fois en astronomie et en géodésie.
Le Monnier est reconnu comme un observateur infatigable qui fait progresser la pratique des mesures astronomiques en France.
La détermination des changements de la réfraction atmosphérique en été et en hiver et la réforme des tables du Soleil comptent parmi ses contributions majeures à l'astronomie.


Lézard
Constellation difficile à repérer entre Andromède et le Cygne. Son sigle est Lac (Lacerta).
Libration
La plus évidente est celle de la Lune. Comme toutes les autres planètes, notre satellite décrit une orbite elliptique. Suivant la seconde loi de Kepler, son périple autour de la Terre ne s'effectue pas à vitesse constante. Sa face visible présente ainsi un balancement apparent autour d'une position moyenne en longitude : c'est la libration en longitude.
De même, l'inclinaison de son axe de rotation permet de voir une zone supplémentaire en latitude, alternativement au pôles Nord et Sud : c'est la libration en latitude.
La combinaison de ces mouvements fait que 59 % de la surface lunaire est observable depuis la Terre.
Dans une moindre mesure, il existe également une libration diurne (ou parallactique) due à la rotation de la Terre, un observateur changeant de point de vue durant la nuit.
Licorne
Constellation à l'ouest d'Orion. Son sigle est Mon (Monoceros).
Lièvre
Constellation à rechercher au sud d'Orion. Son sigle est Lep (Lepus).
Limite d'Oppenheimer-Volkoff
En astrophysique, la limite d'Oppenheimer-Volkoff, du nom de deux physiciens qui la calculèrent la première fois, représente la masse maximale théorique que peut avoir une étoile à neutrons. Au-delà de cette valeur, l'objet s'effondre alors en trou noir. La valeur de cette limite est d'environ 3,3 masses solaires et est à comparer avec la limite de Chandrasekhar pour les naines blanches. Cette limite est la valeur de la masse maximum du coeur de l'étoile.
Limite de Chandrasekhar
En astrophysique, la limite de Chandrasekhar, du nom de l'astrophysicien Indien S.Chandrasekhar, vaut 1,4 fois la masse du soleil. Cette limite indique la masse maximale qu'une étoile, ayant épuisé ses réserves de carburant thermonucléaire et étant devenue une naine blanche, peut atteindre sans devenir une étoile à neutrons ou s'effondrer en trou noir.
Lion
Une des 13 constellations du zodiaque, entre la Vierge et le Cancer. Son sigle est Leo (Leo).
Loi de Titius-Bode
En 1766, traduisant l'ouvrage Contemplation de la Nature du naturaliste et philosophe Charles BONNET (1720 - 1793), le mathématicien Johann Daniel TIETZ (dit Titius, 1729 - 1796) remarqua que les distances des planètes au Soleil, rapportées à la distance Terre-Soleil, formaient une suite numérique selon une simple progression arithmétique.
Elle fut reprise et énoncée dans un ouvrage d'astronomie par Johann Elert BODE en 1772 sous la forme :

d = 0,4 + 0,3 · 2n-1

d est la distance exprimée en UA et n un entier positif correspondant au rang de la planète.
Tables de Titius-Bode
rang Planète Titius-Bode réelle
1 Mercure 0.4 0.39
2 Vénus 0.7 0.72
3 Terre 1.0 1.00
4 Mars 1.6 1.52
5 Jupiter 5.2 5.20
6 Saturne 10.0 9.54
7Uranus 19.6 19.2
8Neptune 38.8 30.1
Tables de O. Schmidt
rang Planète O. Schmidt réelle
1 Mercure 0,62 0.62
2 Vénus 0.82 0.85
3 Terre 1.02 1.00
4 Mars 1.22 1.23
5 Jupiter 2.28 2.28
6 Saturne 3.98 3.91
7 Uranus 4.28 4.28
8 Neptune 5.23 5.48

La valeur 2.8 ne correspondant à aucune planète connue, cette relation fut considérée par la plupart des astronomes comme une heureuse coïncidence. La découverte d'Uranus par William Friedrich Wilhelm HERSCHEL, le 13 mars 1781, sembla conforter les partisans de la loi de Titius-Bode. Elle orbitait bien à la distance prévue.
Dès lors, bon nombre d'astronomes se mirent à la recherche d'une planète correspondant à la place laissée vacante. Le 1er janvier 1801, Giuseppe PIAZZI découvrit un objet orbitant à cette distance : la planète naine Cérès.
La découverte des planètes transuraniennes viendra infirmer la logique(?) de cette curieuse série.
Bien que totalement empirique, cette « méthode » permet par un moyen mnémotechnique simple de retrouver facilement les distances des planètes visibles à l'œil nu (en UA).
Il suffit d'écrire 0 et 3, puis de doubler cette dernière valeur pour chaque rang, soit : 6, 12, 24, 48 et 96. En additionnant 4 à chacun de ces nombres, on obtient : 4, 7, 10, 16, 28, 52 et 100. En divisant chaque terme par 10, on retrouve bien les valeurs en accord avec la « loi » dite de Titius-Bode.
La « structure » de cette variation a été améliorée par le soviétique Otto SCHMIDT en scindant les mesures en deux parties. 
Planètes telluriques : d = 0.62 + 0.2n
(n prenant les valeurs de 0 à 3) ;
Planètes joviennes : d = 2.28 + n
(n prenant les valeurs de 0 à 4).
NOTA : dans ce système, les astéroïdes ne sont pas pris en compte.
Lois de Kepler
Pour expliquer les orbites planétaires, Johannes KEPLER sera le premier à rompre avec la tradition des mouvements circulaires et uniformes.
Sur la base de données observationnelles très précises de Tyge Ottesen BRAH, il établira empiriquement les 3 relations suivantes :

Première loi de Kepler

Loi 1 : l'orbite de chaque planète est une ellipse dont le Soleil occupe l'un des foyers.

Deuxième loi de Kepler

Loi 2 : le rayon vecteur reliant le Soleil à une planète balaie des aires égales en des périodes égales.

Loi 3 : le rapport entre le cube du demi-grand axe de l'orbite (a, exprimé en UA) et le carré de la période de révolution (T) est constant pour tout système de type planétaire gravitant autour d'un objet central.

(a3 / T2) = constante

Les deux premières lois furent publiées en 1609, la dernière en 1618. Elles seront expliquées par la théorie de la gravitation universelle énoncée par Isaac NEWTON.
Longitude
Dans le système de coordonnées géographiques, écart angulaire d'un point de la sphère terrestre mesuré en degrés depuis le méridien conventionnel d'origine (méridien de Greenwich) marqué 0°, en spécifiant la direction E ou O.
Les anglosaxons expriment parfois la longitude en positif à l'est de Greenwich et en négatif à l'ouest.
Loup
Petite constellation australe située entre le Scorpion et le Centaure. Son sigle est Lup (Lupus).
Lumière zodiacale
Son origine a été donnée en 1683 par Jean Dominique CASSINI. Il s'agit de la lumière diffusée par des petits grains de poussière distribués dans le système solaire. Ces grains de poussière interplanétaire sont de même nature que les micro-météorites ; leur réunion constitue un vaste nuage d'au moins 600 millions de kilomètres de long : le nuage zodiacal. Ce phénomène lumineux dessine une portion d'ellipse très allongée dont l'axe est voisin de la trace de l'écliptique.
En France, elle est visible en février-mars à l'Ouest, deux heures environ après le coucher du Soleil ou en septembre-octobre (à l'Est) deux heures environ avant son lever.
Son nom provient du fait qu'elle ne se manifeste à l'œil nu que devant les constellations du zodiaque.
Lunaison
Calendrier donnant les diverses dates des quartiers de la Lune
Lune
La Lune est l'unique satellite naturel de la Terre.
Lynx
Constellation à rechercher (si vous avez une bonne vue) à l'ouest du Cocher. Son sigle est Lyn (Lynx).
Lyre
Constellation symbolisant l'instrument de musique traditionnel dont la légende attribue l'invention à Apollon. La Lyre est facilement repérable par son étoile Vega qui forme avec Deneb et Altaïr le célèbre « Triangle de l'été ». Son sigle est Lyr (Lyra).
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